Un Accident entre une Camionnette et une Moto à Frignicourt
L’an 1936, le 25 septembre à 8 heures.Devant moi, Maurice Eugène HANNION, d’huissier près le tribunal civil de première instance de Vitry le François, demeurant, 4 rue du petit denier, soussigné. S’est présenter monsieur Pierre Michel, maçon, demeurant à Chatel-raould (Marne). Que la dite camionnette tamponneuse appartenant à la Formerie BEAUDET-DONON et DALBERTO de Saint Remy en Bouzemont, est une voiture marque « UNIC » 13 c.v. immatriculée 1892 K J 2. Que sa motocyclette étant fortement détériorées et que lui-même étant blessé à la jambe et à la tête, il me requérait à l’effet de venir sur place constater les dégâts et aussi relever la position des véhicules. Déférant à la réquisition de Monsieur Michel, je me suis rendu à Frignicourt, où étant, sur la place, à l’intersection des routes et de Norrois et de Huiron, j’ai vu d’abord la motocyclette de mon exposant.
Ensuite j’ai vu de légères traces effectuées par les roues de la camionnette, celle se droite en venant de Vitry et avant d’aborder le virage est à trois mètres 60 centimètres. Les traces de freinage et de dérapage de la camionnette sont visibles à l’endroit du choc sur une longueur d’un metre 60 cm, celle effectuée par les roues gauches est à cinq mètres 75 centimètres du bord du trottoir côtés gauche en direction de Bignicourt. En face du café de l’Avenir, la largeur de la route et de Huit mètres vingt-cinq cm. En outre j’ai constaté qu’après la collision la camionnette tamponneuse est arrêté à vingt mètres 20 cm en avant de la motocyclette, en direction Bignicourt. C’est une voiture « UNIC » 13 c.v. immatriculée 1892 K J 2. La roue arrière gauche est à quatre mètres quinze centimètres du bord du trottoir côté gauche, directions de Bignicourt, et celles avants gauches à cinq mètres soixante-dix centimètres du bord du trottoir côté gauche même direction, la lame maîtresse de ressorts avant côté droit est cassée. Le chauffeur de la camionnette, Monsieur Jean JULLIAN, demeurant à Vitry le François, 8 rue Saint-Mange, était accompagné de quatre personnes dont les sieurs BONDAIL et GEOFFROY. De tout ce que dessus j’ai dressé le présent procès-verbal pour servir et valoir que ce que de droit. Cout : 65 francs 70 centimes |